Nuisances urbaines
La première nuisance rapportée est le bruit généré par les cris des perruches, sur les mangeoires quand elles sont très nombreuses et surtout sur les dortoirs nocturnes. Des enregistrements réalisés en journée par la municipalité de Villeparisis montrent des cris émergents à 58 dB dans un parc urbain (Parc Honoré de Balzac, 2013), ce qui est jugé fort pour un espace de tranquillité.. La seconde nuisance est liée aux fientes des oiseaux au moment de leur regroupement vespéraux puis nocturnes. Comme beaucoup de dortoirs urbains d’oiseaux, l’accumulation des fientes sur le sol, sur la voirie, sur les véhicules en stationnement devient vite insupportable pour les riverains. C’est clairement une cause de mécontentement des riverains des dortoirs qui les font agir et porter plaintes. La combinaison des cris et des fientes, quand ils dépassent un certain seuil, comme c’est dans le cas des dortoirs nocturnes, aboutissent à un rejet de la présence de l’oiseau. Certaines municipalités en viennent à procéder à l’abattage total des arbres des espaces dortoirs.
Le problème de la pollution par le bruit est rapporté comme majeur en ville mais reste difficile à quantifier. A Rome, la population se plaint de ne plus pouvoir entendre les petits passereaux tant les perruches sont nombreuses à crier. A Londres, ce sont les cris des perruches qui ont fait baisser le degré de sympathie de l’oiseau.